Julia Scalbert
févr.
2
à 10 mars

Julia Scalbert

Béatrice Le Tirilly et Barbara Satre sont heureuses d'accueillir la première exposition personnelle en galerie de Julia Scalbert.
Sa peinture, faite d'une gamme colorée très personnelle, offre un univers d'étrangeté, de légèreté et de sensualité en cherchant, dans un grand dépouillement, à ne conserver que la tension d'une forme et d'un fond. L'extrême singularité de ses paysages énigmatiques, comme de ses céramiques vibrantes, déstabilise et donne à ressentir un travail en dehors des évidences

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Claude Viallat, Stéphane Bordarier et Jean Laube
déc.
1
à 27 janv.

Claude Viallat, Stéphane Bordarier et Jean Laube

En réunissant Claude Viallat, Stéphane Bordarier et Jean Laube nous voudrions exposer un dialogue entre des pratiques et des générations différentes.

Ils se sont cependant rencontrés dans un même lieu : Nîmes. Des formes répétées sur toiles libres de Viallat, des surfaces proches de la fresque de Bordarier, des reliefs de Laube, émane une évidente hétérogénéité. Pourtant, ces démarches sont profondément en résonance. Les plus jeunes ont regardé l’œuvre de Claude Viallat et s’ils s’en sont éloignés, c’est pour toutefois partager leur recherche
de renouvellement de la peinture à partir de la couleur, de sa lumière, de l’alternance du plein et du vide et des fondements du geste pictural.

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Ulrich Wellmann, Eyes Wide Open
août
25
à 7 oct.

Ulrich Wellmann, Eyes Wide Open

Béatrice Le Tirilly et Barbara Satre sont heureuses de présenter pour la première fois dans une exposition personnelle l’œuvre d’Ulrich Wellmann (1952, vit et travaille à Cologne, Allemagne). Dans ses plexiglas, ses toiles, comme dans ses papiers, il est question d’une peinture qui se donne comme seule présence de la couleur. Ses peintures ne se réfèrent pas seulement à elles-mêmes. Elles fabriquent leur mur, leur lumière, leur espace, et c’est tout leur environnement qui s’imprègne alors de sensations chromatiques. L’œil, grand ouvert, accueille alors une expérience visuelle et physique.
Le travail d’Ulrich Wellmann, bien qu’encore méconnu en France, a contribué à modeler très largement le regard sur le colourpainting. L'artiste a collaboré avec Günter Umberg à la création du lieu historique "Raum für Malerei" («L’espace de la peinture») à Cologne (27 salons internationaux de colourpainting). Le peintre a présenté ses travaux dans de nombreux lieux internationaux, à Bâle, New York, San Francisco, Londres, Madrid ou Francfort. Son œuvre est entrée dans plusieurs musées nationaux en Allemagne et dans de grandes collections privées.

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Paréidolie, Carte blanche à la galerie Béa-Ba, Watercolors
août
25
à 27 août

Paréidolie, Carte blanche à la galerie Béa-Ba, Watercolors

Watercolors est une proposition née du désir de la Galerie Béa-Ba de mettre l’accent sur la couleur, une dimension centrale de la sensibilité de Béatrice Le Tirilly et Barbara Satre, défendue depuis leurs débuts par les deux galeristes. L’aquarelle contemporaine en tant qu’espace du dessin à part entière, et à mi-chemin vers la peinture, offre donc d’explorer ce vaste territoire. C’est cet aspect d’entre deux comme lieu d’expérimentation, réinvesti aujourd’hui par les artistes, qui sera exposé.

Le choix s’est porté sur les œuvres d’Ulrich Wellmann (qui expose conjointement à la galerie), Marie Ducaté et Armelle de Sainte-Marie, ouvrant sur trois horizons différents de l’aquarelle, médium de prédilection pour chacun d’eux. Avis aux hydrophiles !

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Evergreen, Paul Vergier
mai
5
à 10 juin

Evergreen, Paul Vergier

Peindre ce qui empêche le regard, ce qui entrave la netteté, un entre-deux du visible. Les œuvres de Paul Vergier jouent sur la variation du même. Chaque peinture se construit à partir d’un sujet fuyant : la toile. Cette toile fait surface et apparaît comme un anti-motif, une zone de voilement, qui obstrue en même temps qu’elle dévoile. L’œil retient alors du paysage la trame, comme inscrite dans la rétine, en deçà de la représentation. Tantôt bâche, tissu ou serre, la toile relie les espaces de Vergier et les tient dans un temps suspendu, Evergreen.

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LES UNES AVEC LES AUTRES... A SHIRLEY JAFFE
févr.
2
à 24 mars

LES UNES AVEC LES AUTRES... A SHIRLEY JAFFE

Être avec...
Dans un moment où la peinture connaît un renouveau d’intérêt mais où il est difficile de définir des orientations, il est urgent de montrer que les artistes n’attendent pas les commentateurs pour se regarder, dialoguer et penser des affinités.

Les artistes réunies dans cette exposition ne constituent pas un groupe, encore moins une esthétique. Chaque démarche diffère mais rencontre celle d’une autre artiste, voire de plusieurs autres, par delà les pratiques et les générations mais aussi par delà les frontières. Pour les artistes plus jeunes, des démarches plus affirmées ont pu être un point d’appui, des références qui permettent de briser l’isolement de l’atelier.

Il est donc question dans cette exposition d’échanges, d’un partage d’une sensibilité et d’un positionnement à l’égard de la peinture qui n’est pas que formel mais aussi historique et éthique. Cette solidarité souvent silencieuse, parfois plus concrète dans l’organisation d’expositions par les artistes elles-mêmes, témoigne de la conscience d’un commun qui accompagne les œuvres.

Ce n’est pas un hasard que cette communauté picturale apparaisse d’abord chez des femmes dont on est toujours plus prompt à remettre en doute la légitimité. Dans ces relations se manifestent ainsi un engagement et la nécessité de répondre aux processus de marginalisation qui peuvent s’opérer dans le champ artistique comme dans le reste de la société.

Shirley Jaffe, décédée récemment et dont l’œuvre a été pour ces artistes en france un repère important, partageait cette conscience. Si il y a du féminisme dans cette pratique de certains peintres femmes qui consiste à avancer ensemble, c’est peut-être parce que cette façon d’être en peinture participe comme l’a très justement soulevé Shirley Jaffe « d’une meilleure conscience collective ».

Romain Mathieu, commissaire d’exposition

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La tentation de l'artifice
oct.
13
à 26 nov.

La tentation de l'artifice

"La tentation de l’artifice ou la peinture en question.

L’artifice est ici une suite d’acrobaties visuelles faite d’écarts et d’astuces de peintre. L’illusion agit aussi bien sous l’effet d’un arbre surgissant que dans l’apparition d’un objet faussement géométrique. La toile devient une sorte de théâtre d’ombres mouvantes où le motif sérigraphié, redoublant le trompe-l’œil, mettrait la peinture à découvert.
Le jeu de plans en cascade m’assure avec soulagement que la toile possède bien une troisième dimension. Au détour d’une rêverie hypnagogique, dans cet état propice et intermédiaire, je cède alors volontiers à la tentation d’une peinture offrant le spectacle de son propre simulacre."

 Nicolas Pincemin

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Didier Demozay
août
26
à 8 oct.

Didier Demozay

Béatrice Le Tirilly et Barbara Satre sont heureuses de présenter l’œuvre de Didier Demozay, une proposition pensée en écho de son exposition récente au MAMAC de Nice (galerie des Ponchettes, janvier–mars 2016) où figuraient des toiles essentielles dans l’itinéraire du peintre.

L’artiste affirme dans chacun de ses tableaux un contact direct avec la couleur seule. La radicalité de sa démarche participe d’un renouvellement de la peinture contemporaine non figurative en France et à l’étranger.

Après Color Abstract, l’exposition inaugurale de la galerie en octobre 2014, l’exposition personnelle de Didier Demozay concrétise l’engagement des deux galeristes pour une œuvre majeure dans le paysage de l’abstraction aujourd’hui

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Jean Laube
juin
3
à 23 juil.

Jean Laube

L’œuvre de Jean Laube constitue une économie de travail où pratique rime avec fabrique. Les réalisations naissent d’infimes variations, des gestes répétés, mis en œuvre à partir de matériaux élémentaires (cartons, plaques de bois, chutes de papiers etc). Chaque action relève d'un geste de construction. Par delà son apparente simplicité, l’exercice de la peinture auquel se livre Jean Laube est tout entier mis au service d’une expérience directe et essentielle, une expérience du regard et du toucher en même temps.


On peut observer dans les Découpages de Jean Laube, œuvres récentes réalisées depuis 2014, une infinité de nuances jouant sur le cheminement du plat vers le volume. Le passage d’une dimension à l’autre s’opère littéralement par le croisement ; un peu comme le relief trouve son existence au point de rencontre entre peinture et sculpture. 

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Au regard, Bernard Pagès
avr.
8
à 27 mai

Au regard, Bernard Pagès

C’est avec la sortie des Ecrits pour voir de Maryline Desbiolles, ouvrage peuplé de textes sur l’œuvre de Bernard Pagès et ponctué de ses dessins, que cette exposition est pensée. La mise en regard des œuvres et des textes sur l’œuvre s’offre alors comme une voie possible pour confronter au sein de la galerie les sculptures et les papiers de Pagès (depuis 1969 et jusqu’à aujourd’hui). La trame de l’écriture précise et lumineuse de Maryline Desbiolles nous introduit au cœur de la création de Bernard Pagès, dans son immense parcours artistique fait notamment d’empreintes et de mises à mal, entre «dévoilement» et «retournement».

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A + B + C
déc.
3
à 29 janv.

A + B + C

Entre des trainées de blancs lumineux et de gris, le bleu traverse la surface. Devant, puisque collé en relief, un mur de moellons blancs. À la fois surface abstraite de couleurs et apparition de ciel entre le mouvement des nuages. Embellie, titre de cette œuvre de Pierre Buraglio, ou révélation. L’œil, lorsqu’il se libère de l’indifférence et de l’habitude, regarde et en même temps, perçoit et pense. Il est ébranlé par ce qui se dépose à sa surface à la manière d’un enfant qui découvre le monde. De ce rapport, l’image garde au mieux la trace. Se situer par delà l’image, c’est retrouver ce rapport de présence avec ce que l’on voit. Figuration ou abstraction en peinture sont alors secondaires, seul importe cette présence qui apparaît dans les paysages d’Arthur Aillaud ou les formes abstraites de Claire Colin-Collin comme dans les œuvres de Pierre Buraglio.

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Concrète fiction
oct.
15
à 28 nov.

Concrète fiction

Concrète fiction est le titre d’une série de toiles de Marie-Claude Bugeaud réalisées entre 2013 et 2015. Ce titre est un jeu de mots entre le terme concret (béton en anglais) et l’art concret (art abstrait). La fiction c’est la durée, avec sa légèreté et sa distance.

La peinture de Marie-Claude Bugeaud se présente dans une évidence physique. A la fois abstraite et allusive, elle tient en même temps les deux bouts du réel par une tension élémentaire, voire archaïque, entre la couleur et le dessin. Les formes premières, points, lignes, qui s’en dégagent, empreintes ou traces, révèlent une mémoire, le corps dans son rapport au monde. 

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Anthony Vérot
août
28
à 10 oct.

Anthony Vérot

Les peintures et dessins d'Anthony Vérot sont de façon quasi exclusive des portraits. Ce sont des images d'individus, reproduits dans une époque dominée par l'image de soi. Or, cette apparente répétition est un piège tendu par l'artiste pour nous soustraire à notre aveuglement, comme s'il fallait démasquer un délit. Aveuglement de croire à l’équivalence de soi et de son image, de croire à la transparence des personnes, à l'harmonie entre l'intériorité et les espaces normalisés habités par nos corps. 

L'artiste fait d'abord poser devant son objectif son entourage intime ou plus lointain. Ce sont ces images qui vont ensuite être représentées en peinture et parce qu'Anthony Vérot est tout le contraire d'un naïf, ce passage ne saurait être indifférent, il agit comme un révélateur. La peinture se saisit de ces modèles comme moyen d'investigation, elle figure comme on enquête. Elle examine les corps par une analyse froide et méthodique pour donner à voir, sous la neutralité des traits, une profondeur dissimulée, souvent violente et nue, parfois brutale. Le truchement de l'histoire de l'art, à travers des réminiscences de peintures anciennes, sert cette révélation. Il n'y a pas de vérité de l'image, semblent nous dire ces œuvres, mais une vérité de la peinture. Et cette vérité est faite de présences individuelles muettes, d'une étrangeté des corps dans leur cadre de vie presque abstrait, d'une intimité silencieuse ou insondable. Les êtres qui composent les tableaux d’Anthony Vérot constituent dès lors un répertoire de femmes et d’hommes à travers lequel se trouve scrutée notre nature humaine, trop humaine, disposée devant nous à la manière d’une lettre volée

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Fugitive Beauté, Raphaëlle Paupert-Borne - Fabrice Lauterjung
juin
25
à 31 juil.

Fugitive Beauté, Raphaëlle Paupert-Borne - Fabrice Lauterjung

Donner à voir plus que des représentations, donner à voir des moments. Du travail de peinture de Raphaëlle Paupert-Borne au cinéma de Fabrice Lauterjung, passent des espaces vécus. 

Fugitive beauté renvoie à des images qui expriment le maintenant en même temps que sa perte. 

Un va et vient continu s’opère par la remontée à la surface d’images enfouies ou dissimulées, du fond à la forme, du décor à la figure. De l’un à l’autre, cette exposition propose des œuvres où chaque image est une marque du temps.

 

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Stéphane Bordarier - Ulrich Wellmann
mai
14
à 20 juin

Stéphane Bordarier - Ulrich Wellmann

Correspondances résulte du souhait de Stéphane Bordarier et d’Ulrich Wellmann de rapprocher leur travail. Cette exposition donne ainsi à voir les affinités que partagent ces démarches tout en affirmant leurs profondes singularités. Montrer ensemble prend pour ces deux artistes la forme d’un dialogue dans l’espace de la galerie, dialogue où il est question d’une peinture qui se donne comme seule présence de la couleur. La Galerie Béa-Ba est heureuse de présenter l’actualité de cet échange inédit qui s’affranchit d’approches trop souvent cantonnées à nos frontières.

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Bruno Le Bail
mars
19
à 9 mai

Bruno Le Bail

La peinture de Bruno Le Bail explore avec une grande acuité notre manière d’appréhender l’histoire de la peinture – en revisitant le paysage ou la nature morte - et la mémoire toujours déformée de notre propre regard posé sur le monde.

L’œil rivé sur le sujet, l’artiste s’attache à perdre le support de vue de sorte qu’apparaissent à la surface de la toile des strates de tableaux superposées. A la manière de pop-up sur le web, la peinture de Bruno Le Bail se construit par atomisation, laissant surgir dans un même cadre de multiples fenêtres qui sont autant d’images d’espaces-temps différents.

Cette recherche poursuivie depuis plus de 25 ans trouve dans la ligne continue son fil conducteur. Dans cette œuvre résolument figurative qui interroge la possibilité du motif aujourd’hui, la ligne continue est un procédé de construction avec lequel l’artiste parvient à introduire concrètement le déplacement du corps dans la peinture.

Ce protocole rend instable le sujet représenté en s’adossant aussi aux techniques de la photographie et du cinéma, à des moyens de reproduction du réel fixes et animés.

L’œuvre dans sa décomposition méthodique révèle alors d’infinies variations, autant de mises à nue stupéfiantes de notre mémoire visuelle.

 

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Claude Viallat, carte blanche à Pierre Wat
janv.
29
à 14 mars

Claude Viallat, carte blanche à Pierre Wat

Exposer Viallat : montrer ensemble peintures sur toiles libres, objets et tauromachies.
 
Parce que Viallat avance constamment, à tâtons, entre ces trois pôles : un centre et des marges, aussi vitales que le centre, parce que, comme il l’écrit, « le renouvellement peut venir du débord ».
 
Exposer Viallat c’est donc exposer le débord : la vie même comme ce qui vient, telle une jubilation, féconder la peinture dans chacun de ses jours.
 
C’est la liberté d’un homme, dans tous ses états, bords et débords, qui se donne à voir et à éprouver.


Pierre Wat, commissaire de l’exposition

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Arthur Aillaud
déc.
4
à 22 janv.

Arthur Aillaud

L’œuvre d’Arthur Aillaud procède par juxtapositions : une zone géométrique monochrome sur un paysage. Chaque espace est une surface de découpe d'une autre surface. 

Ce recadrage à l'œuvre dans les tableaux construit plutôt un décadrage, il permet une distance critique sur le sujet. La représentation est mise en question. L’organisation architectonique des éléments de figuration et de non-figuration, dans un rapport de stricte égalité picturale et à des fins de composition, tend à inverser, voire à brouiller, nos codes de lecture.

L’équilibre précaire qui s’installe entre les espaces de muralité et les points de vue, dans la profondeur de champ, de paysages naturels ou urbains, révèle toute la fragilité du réel.

 La peinture devient son propre décor où le trompe l’œil n’est plus un artifice mais l’organe principal d’une rythmique interne au tableau. Le béton donne le ton et fait résonner les panoramas. L’artiste joue ainsi le végétal, ou le minéral, contre l’architectural... tout contre.

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